jeudi 5 juin 2014

 N'étant autre qu'une condamnée, que La Condamnée, elle se foutait en l'air et se consumait de l'intérieur à chaque seconde qui passait. Enfant du Diable et fille martyre, son a âme aurait voulu fuir.Elle se blessait en espérant aller mieux. Un mal pour un bien. Parfois, elle fixait son reflet. Son propre reflet qui la rejetait également. Comme les autres. Comme tout le monde. Ses yeux en particulier choquaient. Ils n'avaient pas cette étincelle, ils n'avaient que ce noir si intense, cette haine et cette froideur à faire peur. Elle avait un pied dans la tombe ; à demi morte ; elle attendait la fin. Cette fin, elle l'attendait, impatiente elle l’était. Avant même d’être venue au monde, son arrêt de mort avait été signé. Alors, elle patientait. En silence malgré la souffrance.
          textes de jillian coadou
                   images de robin prud'hom

mardi 3 juin 2014

Quand je te manquerai, dis toi bien que ce sera trop tard. Tu te rappelera de tout nos moments passé ensemble, à rire de tout et de rien comme de innocents gamins. De ces sourires comme des ces pleurs, de notre soi disant amitié detruite au fil des années qui se sont lentement écoulées. Le souvenir de notre complicité autrefois illimitée te fera mal, le regret te rongera le cœur. Tu sera envahi de remord qui ne s'arreteront sans doute jamais. Ce jour est arrivé et je ne peux plus te pardonnée. Combien de fois, j'ai pardonnée ton mépris et tes insultes ? Combien de fois, j'ai souffert pour toi ? Trop de fois déjà. Et quand bien même, si je te pardonnais, tu recommencerais. Un peu plus fort, cette fois. Je ne suis plus et je ne serai plus cette si bonne amie qui partageait tes souffrances, qui était ton souffre douleur. Je ne suis plus celle avec qui tu fumait le soir tout en écoutant tes plaintes. Je ne serai plus jamais celle ci. Je serai celle dont tu te souviendra de temps à autre, dans les mauvais moments. Celle dont tu te souviendra quand tu sera seul dans la douleur. Et tu regrettera. 
                                                             textes de jillan coadou 
                                                  images de robin prud'hom

dimanche 1 juin 2014

Lentement, doucement, elle marchait. Tout droit, elle regardait. La clope à la bouche, elle ne pensait plus qu'à une chose. Partir. Fuir. S'éloigner. Son cœur était brisé et ses larmes roulaient sur ses joues. Elle se bousillait pour un amour détruit et pour une trahison nullement meritée. Ses cuisses n'étaient plus que la preuve de ses maux. Tout comme ses poignets. Même si tant de fois, son sang avait coulé, rien n'égalait la souffrance qui la détruisait de jour en jour. A petit feu..
Elle ne vivait plus, elle survivait. Chaque seconde de plus ou son cœur battait était une victoire. Chacun de ses sourire, aussi faux soit-il, était source de souffrance pour elle. Jeune elle était et pourtant toute sorte de malheur pesait déjà sur ses frêles épaules. Et elle tenait tant bien que mal. L'envie de de battre ne lui manquait pas mais sa force s'épuisait.. Elle résistait donc. Mais pour combien de temps encore ?

                                                               textes de jillan coadou
                                                       images de robin prud'hom